Panopticum Berlin


Tentoonstelling

JCA DE KOK presenteert
Panopticum Berlin

LE SALON DU DESSIN CONTEMPORAIN

DRAWING NOW PARIS
LE CARREAU DU TEMPLE
& ESPACE COMMINES

MARCH 26/30 2014

Drawing Now Paris Edition 8


Informatie

Panopticum Berlin is een samenhangende en gestaag groeiende verzameling tekeningen, opgezet om als een klein, reizend museum getoond te worden op zeer uiteenlopende plekken en gelegenheden. Centraal staat de ‘panoptische blik’, zoals die is verankerd  in architectuur die visuele controle en machtsuitoefening over mensen mogelijk maakt. De tekeningen richten zich op het effect van die blik op mensen, die te kijk zijn gesteld of die worden geobserveerd.

Het begrip ‘panopticum’ in de naam verwijst naar een bepaald gevangenistype, waarin vanuit één uitzichtpunt alle gevangenen in de gaten worden gehouden, maar ook naar de gelijknamige negentiende-eeuwse attracties, waar ‘abnormaliteiten’ tentoongesteld werden: ‘freaks of nature’, exotische mensen en dieren – levend of als wassen beeld.
De tekeningen bestaan steeds uit samenvoegingen van twee soorten zeer precies uitgevoerde pentekeningen. De ene categorie vertoont, in witte inkt tegen een zwarte achtergrond, menselijke individuen; op de andere zijn panorama’s van gebouwen te zien, getekend met zwarte inkt op wit papier. De tekeningen hebben een standaardhoogte van 30 of 23 cm. Ze worden in wisselende combinaties getoond, door ze zonder glas of lijst, op ooghoogte in lange, horizontale stroken te bevestigen op de wand.
Panopticum Berlin is een langlopend project van de Nederlandse kunstenaars Wim Hardeman en Onno Schilstra. Zij wonen afwisselend in Amsterdam en Berlijn, waar zij sinds 2006 aan het project werken.

Persreacties:

Art Absolument
Parmi les nombreux marchands présents, on compte des galeries françaises historiques, comme Jean Fournier, mais également une grande ouverture à l’international. C’est ainsi que le centre d’art contemporain Jca De Kok présente « Panopticum Berlin » de Wim Hardeman et Onno Schilstra. Dans cette collection de dessins, les artistes se réfèrent aux bâtiments dont l’architecture facilitait la circulation d’individus, évitant en cela toutes tentatives de rébellion. Le dessin s’organise en diptyque confrontant une architecture austère à des individus résignés ou accusateurs.
http://www.artabsolument.com/fr/default/news/detail/173//Drawing-Now-Paris.html

 

Art Media Agency
“Initial”
The lower level of Drawing Now presented the “Initial” section, featuring works by 17 galleries participating in the event for the first time. The featured selection was international in scope, including displays from Greece, South Korea, and Japan, amongst others. Remarkable amongst works presented was the booth from JCA DE KOK Center for Contemporary Art, the Netherlands, which placed a focus on Chinese ink drawings from Berlin’s Panopticum collective.
http://en.artmediaagency.com/83650/highlights-of-pariss-drawing-now/

Artistik Rezo
À ne pas manquer sur Drawing Now 2014
Après avoir visité le premier niveau, on ne doit absolument pas manquer de jeter un œil aux 17 galeries exposants pour la première fois à Drawing Now et étant présentées dans la section « Initial » au sous-sol. Parmi eux se trouvent des galeries venant du monde entier comme de la Grèce, de Corée du Sud, du Japon et d’autres. Remarquable est surtout le stand du JCA DE KOK Center for Contemporary Art aux Pays-Bas. Cette galerie a mis un accent sur les dessins à l’encre de Chine du collectif d’art Panopticum Berlin.
http://www.artistikrezo.com/2014032815811/actualites/art/a-ne-pas-manquer-sur-drawing-now-2014.html

Agence Observatoire – Agence de relations presse
Une fréquentation en forte hausse  DRAWING NOW PARIS I LE SALON DU DESSIN CONTEMPORAIN a accueilli 20 070 visiteurs, soit une augmentation de plus de 10% de visiteurs. Les exposants ont souligné un public de qualité, intéressé et connaisseur, venu essentiellement de France et des pays limitrophes : Belgique, Suisse, Allemagne, Luxembourg, Italie et Pays-Bas. Les Amis des musées français et européens, les professionnels et la presse étrangère ont salué tant l’accrochage que les œuvres présentées et le haut niveau du dessin contemporain des exposants de DRAWING NOW PARIS.
http://www.observatoire.fr/expos/expos/15.html
Met beeldmateriaal van Panopticum Berlin!

 

Kinesthetic Urban Rhetoric
Genre Changes and Reinvigorating Wonder: Drawing Now at Le Salon du Dessin Contemporain
Wim Hardeman and Onno Schilstra’s ongoing series, Panopticon Berlin, explores the relationship between biopolitical spaces and the bodies that dwell (and are shaped) within. Drawing heavily from Michel Foucault’s work, Surveillir et Punir, the works are created by both artists as a sort of duet, yet, extracting bodies from spaces and vice versa, to create a momentary suspension where they can be considered in relief. Because the works are mere fragments of activity reading the effects of the spaces on laboring, learning, or imprisoned bodies require much imaginative exertion.
http://caitlinbruce.blogspot.nl/2014/03/genre-changes-and-reinvigorating-wonder.html

 

Gabinete de Dibujos
DRAWING NOW PARIS 2014
Estuvimos en el DRAWING NOW Paris 2014, la primera feria europea dedicada únicamente al dibujo contemporáneo, casi un centenar de galerías internacionales presentando obras de cientos de dibujantes de diversas partes del mundo. Una muestra variada y al tiempo coherente del mercado actual del dibujo contemporáneo, aparte de un disfrute para los hedonistas visuales en dos grandes superfícies, le Carreau du Temple y l’Espace Commines.
http://gabinetededibujos.com/2014/04/08/drawing-now-paris-2014/
Met beeldmateriaal van Panopticum Berlin!
 

Vale Decem
Drawing Now 2014 – Panopticum Berlin
Nous passons maintenant à l’étage inférieur du Carreau du Temple.
Dans le stand “Panopticum Berlin” je me suis attardée devant des dessins assez spéciaux par leur sujet et leur format, pour en observer la technique et les hachures.
En les regardant de près, j’ai remarqué que tous ces dessins présentent la même caractéristique. Ils sont faits en deux partie : d’un coté des personnages, en hachures blanches sur fond noir et de l’autre des intérieurs de batiments, en hachures noires sur fond blanc.
J’ai remarqué le style très différent de ces deux catégories de hachures. Les dessins ont un format très particulier, très allongé, donnant une vision panoramique de l’espace. Les personnages et l’aspect des pièces de ces batiments sont troublants. On devine quelque chose ayant à voir avec l’univers carcéral, avec des habitats collectifs, des groupes de personnes, des évènements historiques. Ces dessins sont intrigants et suscitent une forme de malaise. Je me suis demandée qui étaient ces gens et ce qui leur arrivait, où ils étaient. Que représentaient ces dessins ? Et pourquoi ?
J’ai cherché le nom de l’artiste, mais j’ai seulement trouvé la mention “Panopticum Berlin”.
La recherche de “Panopticum Berlin” sur le net m’a conduite à un site. Les explications qui suivent (sauf définition wikipédia) en sont extraites. La traduction m’en a été fournie par le moteur de recherche. J’ai essayé de l’améliorer autant que possible.
En fait, Panopticum Berlin n’est ni une galerie ni un collectif d’artiste, c’est un projet. Celui de réaliser et accumuler des dessins présentant une forme bien particulière, dans un format particulier, et sur un sujet particulier. Le thème en est le panoptique et sa psychologie. Deux artistes néerlandais, Wim Hardeman (1958) et Onno Schilstra (1961), sont à l’origine de ce projet, qu’ils développent depuis 2006. Ils vivent en alternance à Amsterdam et Berlin.

Les artistes travaillent sur une définition étendue du terme panoptique. Dans son sens originel, le panoptique est plus notoirement appliqué dans les prisons, un grand hall vide entourant le poste de guet fournit les angles de vue nécessaires à la surveillance. Ainsi, le contrôle est obtenu par l’observation permanente, ou plus précisément, par la menace de l’observation permanente. Les détenus ne savent pas s’ils sont réellement surveillés ou pas.
Le sujet de Wim Hardeman et Onno Schilstra est plus largement le regard de contrôle. Il s’agit de la façon dont les gens observent d’autres personnes dans les lieux publics. Les dessins donnent à penser que le «regard panoptique” ne se limite pas aux prisons, mais est présent dans toutes sortes d’endroits dans lesquels les gens sont mis en groupes, comptés, vérifiés, et normalisés, et où les bâtiments sont adaptés à cet effet.
Le panoptique symbolise la façon dont le pouvoir est exercé par l’observation et est ancré dans l’architecture. Le mécanisme a été décrit en détail par Michel Foucault dans Surveiller et punir : la naissance de la prison. Ce livre est d’une grande importance pour les deux créateurs de Panopticum Berlin, et, dans une certaine mesure, leur travail est le reflet de ce que le livre décrit.
Cependant, Panopticum Berlin est également une expression du regard panoptique dans les temps passés et présents observé par les artistes eux-mêmes. C’est leur panoptique – et en dessous se cache la question : est-ce notre panoptique aussi ? Ce n’est pas par hasard que les artistes font une partie de leur travail à Berlin – une ville qui leur offre d’innombrables possibilités panoptiques.
Les dessins montrent, outre les prisons, les salles d’interrogatoire, salles de douche publique, places de la ville, les laboratoires, toutes sortes de sites où le regard panoptique est, pour ainsi dire, “commis”. Les créateurs ne se font pas les ambassadeurs du regard panoptique, ni ne portent de jugement ; à la place, ils se présentent comme des inquisiteurs passionnés. Ils examinent le regard panoptique, en étudient ses variantes, la manière dont les plans des batiments déterminent le flux des regards, et tentent d’établir comment ce flux affecte ceux qui y sont soumis.

Ce qui m’intéresse :
– le sujet, étonnant,
– les dessins, aussi fascinants et aussi gênants que ce qu’ils décrivent,
– la dualité dans la forme,
– la réalisation à quatre mains
– le fait que ce soit une collection de dessins qui continue à s’enrichir, ce qui est en accord avec le contenu (collections de personnages humains)
– l’importance donnée aux espaces, et leur esthétique
– la vision panoramique, en accord avec le sujet
– le choix du langage graphique et le sens qu’il apporte.

Ils s’agit de considérer le regard et ses effets.
– Quel regard on porte sur la différence. Les gens que l’on considère comme des “specimens”, malades, handicapés, étrangers, différents par la culture, la classe sociale, l’âge, le sexe.
– De quelle manière le regard porté transforme l’individu en objet.
– Comment on se comporte quand on passe devant une terrasse de café et que l’on est soumis aux regards, quel regard on porte sur les gens quand on est assis à la terrasse d’un café.
– Comment le fait de réaliser qu’une caméra est braquée sur nous dans les endroits publics pèse sur notre façon d’être, y-a-t-il un observateur derrière l’écran ?
– Quel regard est porté sur les accidents.

Cela amène à une reflexion, et là, le mot réfléchir prend tout son sens. On regarde et l’image de nous en train de regarder, nous est renvoyée comme par un miroir.
http://decem.canalblog.com/archives/2014/04/14/29647118.html

 

intéressant, troublant.
C’est le travail qui m’a le plus touchée dans ce salon, tu vois, tu ne l’as pas raté 🙂 C’est étonnant comme les images décrivent bien l’intention, comme notre regard de visiteur est mis à partie.

http://decem.canalblog.com/archives/2014/04/14/29647118.html

 

1000 lieux
L’espace  JCA De Kok de La Haye présente les impressionnants dessins du projet Panopticum Berlin.
`              http://1000-lieux.blogspot.nl/2014/04/la-semaine-derniere-jai-fait-salon.html


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